Tokina DX AF Fish-Eye 10-17 mm
Intro
Le Tokina AT-X 107 DX AF Fish-Eye 10-17 mm f/3.5-4.5 NH est un objectif à part dans mon sac et plus généralement dans le monde la photo. D'abord, c'est un fisheye. Je reviendrai sur les spécificités de ceux-ci juste après l'intro. Ensuite, c'est un objectif développé à l'origine pour les Aps-C et des petits bricolos ont trouvé que l'on pouvait l'adapter au full frame, ce que, finalement, Tokina a fini par faire ! Il est très prisé des plongeurs de par son très faible encombrement... Bref, c'est un objectif qui joue en dehors des normes habituelles, en dehors du cadre, en quelque sorte. Il est resté bien longtemps dans mon sac. Seul le Canon 8-15 F/4 Fisheye (test à venir) a pu lui prendre sa place mais le budget du Canon est 3 fois celui du Tokina, cela explique alors certainement son succès auprès des connaisseurs, et explique également que ceux qui l'utilisent lui passe aisément ses défauts. Voyons donc par le détail tout ce qui fait son charme, et pour ceux qui ne connaissent pas le monde du fisheye, je tenterai de mettre en avant les profondes différences avec un grand angle standard.
C'est quoi un objectif Fisheye ?
Le terme fisheye veut littéralement dire "l'oeil de poisson". L'oeil des poissons a la caractéristique d'avoir un angle de vision pouvant atteindre les 180°. Les objectifs de ce type aussi ! Leur construction optique est différente et permet donc d'atteindre des angles de vue très au dessus d'une construction standard. Ainsi, un 15mm fisheye n'a rien à voir avec un 15mm standard. Sur l'image en dessous, vous pouvez voir le gain d'angle de vue apporté par le fisheye.
Sur de plus petites focales encore, l'angle de vue est tellement grand que l'on va apercevoir le fût de l'objectif. L'exemple à droite est pris à 10mm.
Toutefois, comme toujours en photo, on n'a rien sans rien et le fisheye possède aussi de gros défauts. Le premier est de très fortes distorsions, mais également une grande difficulté à obtenir une image homogène jusque sur les bords extrêmes de l'image.
Pour les distorsions, l'image à gauche d'une plaque rectangulaire en est la meilleure démonstration... Les photographies d'architecture seront très délicates à réaliser avec ce type d'objectif puisque les lignes droites sont rendues par des arcs de cercle...
Alors certes, le post-traitement peut rectifier en partie ces déformations, mais cela produit tout de même des images étonnantes avec des lignes de fuite provoquant des déformations de type étirements, sur les bords. Ci-dessous, deux traitements de la même photo sous DxoLab. La première n'a pas de reprise des déformations. Du coup le visage est diforme et donnera souvent un portrait très disgracieux. A contrario, la seconde image a été réalisée en utilisant le module optique de DxoLab et corrigeant la distorsion de l'objectif. Globalement, les lignes sont remises droites (on peut le voir sur la crête du mur derrière le mannequin). Pour autant, le visage n'est toujours pas très naturel. Au lieu d'être gonflé, il parait plutôt comme aspiré vers le centre de l'image. Ainsi, il parait évident qu'un tel objectif ne va pas être très adapté non plus au portrait...
Alors, bien entendu, le travail en post-traitement va consister ente autres choses à savoir choisir pour chaque photo, le réglage le plus adéquat entre le 0% (1ere image) et le 100% (2eme image) de correction.
Notons aussi que les optiques de type fisheye permettent de réaliser des panophotographies (cherchez sur le net, vous trouverez des exemples de cela), mais là, ce n'est pas mon domaine.
Un objectif fisheye est donc particulier et ne s'utilise pas en remplacement d'un grand angle. Il permet de faire des images de plans très larges avec très peu de recul. Toutefois, les défauts inhérents à cette technologie doivent s'appréhender et dès lors, les possibilités créatrices s'élargissent et avec un peu d'expérience, on arrive très vite à avoir l'intuition des conditions où son utilisation sera un avantage plutôt qu'un inconvénient !
Mon avis sur les caractéristiques techniques
Notre Tokina est clairement un tout petit gabarit. Le fait qu'il vienne du monde des petits capteurs APS-C n'est pas innocent... 350g, 7cm de long, il est aisé de
lui trouver une place dans le sac ! Maintenant, il faut aussi de suite parler de la lentille avant demi-sphérique et laissée sans protection. Dans la pratique cela confère donc à cet objectif une
propension évidente à se rayer ( je parle de vécu...). C'est le moment de parler ici de la différence des versions NH. En effet, sur la version originale du Tokina 10-17, il y a un mini
pare-soleil intégré et métallique qui protège un peu la lentille frontale. Certains ont eu l'idée de "scalper" ce pare-soleil au raz, ce qui dégage alors l'image pour illuminer correctement le
capteur 24x36mm d'un boitier Full Frame. Plusieurs années après, Tokina finira par commercialiser une version NH (No Hood) sans le fameux pare-soleil. Ci-dessous, les images des deux versions.
Pour votre futur achat, un objectif bien scalpé donnera les mêmes résultats qu'un NH. Toutefois, sur un boitier APS-C, je conseille de prendre la version avec pare-soleil, cela peut éviter
quelques rayures quand même.
Côté construction, comme tous les Tokina, c'est plutôt bien construit. La bague de mise au point manuelle est un peu fine, mais pour le reste, cela respire la qualité.
Vous pouvez retrouver toutes ses caractéristiques chez LensTip :
Tokina AT-X 107 DX AF Fish-Eye 10-17 mm f/3.5-4.5
La plage de focale : 10-17mm Fisheye. A 10mm sur un full frame, l'angle de vision est tellement grand que l'on voit le bord de
l'objectif. Pour donner des chiffres, à 11mm on obtient un angle de vue diagonale proche des 360° (un objectif standard à 11mm n'est qu'à 125° !). A 17mm, on tombe à 158° (contre 103° en 17mm
standard). Sur full frame, l'image sera plein capteur entre 14mm et 17mm. (Vous comprendrez ce dont je parle dans les images tests un peu après). Cela limite quand même un peu la plage
d'utilisation en réel. Moi je reste entre 14 et 17mm.
L'ouverture : f/3.5-4.5, on a ici une ouverture glissante et moyenne. D'un autre côté, l'angle est tellement large que les effets de profondeur de champ ne sont pas évidents. Comme on veut prendre large, on a tendance à chercher un point de vue net le plus large possible également. Par contre, on est vite limité en faible lumière. Heureusement à de telles focales, on peut se permettre un peu de bougé, c'est beaucoup moins sensible que sur un téléobjectif. Finalement, à l'usage, je m'en suis beaucoup servi dans des endroits peu éclairés et la montée en iso des boitiers modernes compensent bien l'ouverture moyenne de ce genre d'objectif.
L'autofocus : Tokina n'a pas la technologie ultrasonique... On a donc un autofocus lent et bruyant, mais on s'y fait... Je tiens par contre à signaler que
l'autofocus fait bien son boulot, même si il le fait lentement, il accroche bien, même en conditions de lumière difficile et c'est un avantage même sur les Fisheye 15mm de Sigma et Canon en
focale fixe (j'ai eu l'occasion de le constater par moi-même)...
La distance mini de mise au point : avec 14cm, c'est très peu, mais ce n'est pas un objectif avec lequel on va faire de la macro... Quoique, finalement, les
possibilités créatrices existent, alors pourquoi s'en priver.
La stabilisation : pas de stabilisation sur cet objectif, mais sur un grand angle avec de telles focales, de toutes façons, cela ne servirait pas à grand chose. A ma connaissance, aucun fisheye n'est stabilisé à ce jour.
Mon avis sur la qualité optique
On trouve plusieurs tests de cet objectif et pourtant, tous les testeurs sont assez désarmés devant les résultats. Visiblement, la conception en fisheye déroute un peu les algorythmes destinés à donner un chiffre comparable aux autres. Au final, les tests se rejoignent pour dire que dans l'absolu, un tel objectif est loin d'être parfait. Distorsions, aberrations chromatiques, manque d'homogénéité et j'en passe... Pour autant, le piqué n'est pas si mauvais et comme ils ne sont pas nombreux sur le créneau, et surtout pas à ce tarif, et que les possibilités qu'il donne au photographe ne s'offrent pas avec un objectif standard, les commentaires et les conclusions sont plutôt positifs.
Alors pour LensTip, à 10mm, on atteint à peine 30lpmm au maximum et 36lpmm entre 14mm et 17mm au centre (respectivement 20 et 30 sur les bords). Ce sont donc des valeurs faibles. Pour Photozone, par contre, le piqué est excellent mais ils pointent les énormes aberrations chromatiques. Attention toutefois, il a été testé sur un très vieux capteur, bien moins exigent que les boitiers d'aujourd'hui. Bref, difficile de se faire une idée réelle...
Alors une fois de plus, c'est par les images tests que l'on peut peut-être y voir un peu plus clair... Et comme ma petite base de données commence à être non négligeable, je vous laisse autant que moi juge de la qualité optique de notre fisheye en le comparant à d'autres tests de mon site.
Nous allons traiter le cas en deux fois. En premier parlons de la plus courte focale, 10mm.
On note bien sûr en premier que l'image plein format est peu utilisable habituellement à cause de sa forme circulaire. On voit donc le bord de l'objectif et l'image n'est vue que comme par une fenêtre. On peut toujours recadrer, mais ainsi, on perd l'intérêt du 10mm, alors autant zoomer un peu à la place. En regardant les crop100 au centre, on voit effectivement les limites de l'objectif. Je rejoins assez Lenstip. Le piqué est plutôt moyen et particulièrement à pleine ouverture. Après, soyons aussi pragmatiques, on n'utilise pas le 10mm pour croper l'image ensuite... Alors, en pleine image, c'est quand même exploitable.
Voyons maintenant ce qu'il en est à 14mm, 15mm ou 17mm et commençons à pleine ouverture.
On remarquera que finalement passer de 14 à 17mm change assez peu l'angle de vue. Le rendu est également assez proche quelque soit la focale. Le piqué au centre est similaire pour ces trois focales et bien supérieur à celui obtenu à 10mm. Il devient correct. Sur les bords, c'est très mou et plein d'aberrations, mais encore une fois , l'image complète sans recadrage a un rendu tout à fait propre.
Fermons un peu pour voir si cela améliore encore le piqué de l'image. Comme le rendu est très similaire, je n'ai gardé que le cas du 17mm.
Cette fois, l'image devient plutôt excellente. et même sur les bords, on est plutôt dans de la très bonne qualité. Il reste pas mal d'aberrations chromatiques (franges violettes et vertes), mais n'oublions tout de même pas le tarif de notre objectif ni son exceptionnel angle de vue...
Nous n'évoquerons pas ici le vignetage qui pour moi est inexistant, sauf à considérer que le côté image circulaire à 10mm est un vignetage. En absolu, oui, c'est du vignetage, mais ici, pas de différence en fonction de l'ouverture adoptée.
Nous pouvons par contre nous inquiéter du grossissement maximum ou du bokeh. On s'aperçoit qu'un tel objectif permet de forts grossissements et des bokehs non négligeables et c'est assez étonnant avec de telles focales. C'est bien entendu lié à la distance mini de mise au point très faible. J'avoue moi-même avoir été surpris lors de mes tests et de n'avoir que très peu exploité cette capacité... Pour le bokeh, il est là, mais il faut forcément là aussi abuser des gros plans, et on a vite fait de toucher le sujet avec la lentille frontale !
Pour compléter ce test, une série de portraits. Alors, il est clair que ce n'est pas l'objectif idéal pour le portrait... Les déformations sont un peu rédhibitoires quand même. Mais parfois, pour rigoler un peu, pour faire des portraits décalés, cela fonctionne. Ensuite, c'est aussi un moyen de réaliser des portraits en pied dans des endroits sans recul. Et pour finir, c'est aussi un bon instrument pour faire des photos de groupe où parfois, là encore il n'est pas toujours simple d'avoir un recul suffisant. Je ne présente ici que quelques exemples. Les plus gros plans sont réalisés à moins d'un mètre du visage, et le plus loin à 3 ou 4 m seulement... C'est un point à ne pas négliger sur le terrain. Quand vous mettez l'appareil à 30 cm du visage de votre modèle, il a peu de chance de ne pas vous voir, il pourrait même trouver cela un peu envahissant !
Sur les 4 photos ci-dessous, on voit le gros plan sur le visage en utilisant les différentes focales. Bien entendu, c'est à 17mm que l'on aura le résultat le moins déformé. Je rappelle à cette occasion que toutes ces images n'ont pas été traitées sur le plan des déformations et que le faire permet de contrôler et là aussi, d'exprimer le savoir faire et l'intention du photographe.
Les images suivantes donnent une petite idée de différents points de vue avec des crop100 où l'on voit là encore l'excellent piqué obtenu en fermant un peu le diaphragme (à part à 10mm).
Concluons donc cette partie. Nous sommes face à un objectif à part. Pas mauvais, mais pas excellent non plus. Il a un grand nombre de défauts, mais il a aussi plein de qualités et surtout, quel autre objectif peut le remplacer dans son sac ? Les photos sont-elles exploitables ? Oh que oui, elles le sont. C'est donc un avis mitigé d'un point de vue purement qualitatif, mais le sentiment, l'utilité qu'il pourra avoir risque de passer par dessus cela. C'est donc bien sur le terrain qu'il faut aller chercher une réponse...
Ces quelques photos permettent également de se donner une idée du rendu réél. Ces photos ont été post-traité avec DxoLab, ainsi, les déformations ne sont pas forcément non corrigées...
Le match contre le Canon EF 8-15mm f/4 L USM Fisheye
Le match n'est pas encore fait mais il sera bientôt à lire quand le test du Canon sera effectué...
Utilisation sur APS-C
Une fois n'est pas coutume, parlons de cet objectif sur les boitiers APS-C. Il a quand même été developpé pour ça. En fait sur le capteur plus petit des APS-C, même à 10mm, l'image recouvre tout le capteur. Il n'y a pas de miracle, cela veut dire aussi que l'angle de vue est moins grand : 168° alors que l'on a dépassé les 360° sur le FF (ce qui explique le coté circulaire de la photo sur FF). Du coup, le range est plus utilisable... Je l'ai eu sur 7D et 7DII en particulier et là encore, il m'a fait des photos que je n'aurais pas pu faire avec un autre... En voici quelques unes, en rappelant qu'à 10mm, elles ne sont pas recadrées... Sur DxoLab, il y a un module de correction disponible ce qui n'est pas le cas sur les FF.
J'ai donc utilisé pas mal d'années ce Tokina Fisheye 10-17. Je pense même que c'est l'objectif que j'ai gardé le plus longtemps et de loin ! J'en ai donc une bonne expérience. Il y a deux points à toujours garder à l'esprit. D'abord, cet objectif, et un objectif standard ne m'ont jamais suffi. Il manque toujours un grand angle entre les deux. Ensuite, aucun grand angle ne m'a donné envie de m'en séparer, car aucun n'a un angle de vue aussi large... Il s'agit donc d'une extrémité de la chaine optique que constitue mon parc optique. Ce bout n'est pas atteignable par un autre maillon, mais ce maillon n'est pas assez versatile pour en supprimer un autre. C'est le pendant du super télé-objectif à l'autre bout de la chaine.
Il faut donc avoir un budget supplémentaire à mettre, et un espace supplémentaire dans son sac. Voilà qui est dit ! Alors je prends toujours beaucoup de plaisir à l'utiliser, mais vu l'étendue de mon parc, je n'en ai pas si souvent l'usage. C'est à la fois l'objectif que j'ai gardé le plus longtemps et à la fois celui que j'utilise le moins souvent !
Alors devez vous en avoir un ? Si vous cherchez un grand angle en complément de votre objectif standard, je dis non, prenez un grand angle standard, pas un fisheye. Si par contre, vous en avez marre de ne pas pouvoir réaliser des prises de vue complètes, vous savez ce regret de ne pas pouvoir reculer encore de quelques mètres pour élargir le champ de vision... Alors oui, il est fait pour vous. Mais attention, je ne l'emmène plus en randonnée depuis que j'ai un boitier Full Frame, car un paysage en fisheye, ce n'est pas toujours terrible et avec le Tamron 17-35mm f/2.8-4 OSD (test à lire ici). Par contre, il fait merveille dans les visites, dans les châteaux, dans les églises, dans les rues, bref partout où l'on est écrasé par les volumes. Et puis, finalement, les déformations participent aussi à un jeu créatif très plaisant.
Prenons par exemple le cas de la F1 rouge photographiée au musée de l'Automobile. Avec le fisheye, je me positionne au-dessus de la corde de délimitation de l'espace et la voiture rentre parfaitement dans le cadre. Bien entendu, le post-traitement a permis ici de corriger les déformations. Avec un grand angle standard ou encore plus avec un zoom trans-standard, j'aurais été obligé de reculer de quelques pas et alors, j'aurais eu la cordelette au milieu de la carrosserie. Les deux photos ci-dessous sont prises le même jour, l'une avec le fisheye, l'autre avec un 50mm, vous aurez vite compris laquelle est prise avec le 50... C'est aussi cela, l'intérêt d'un fisheye..., et c'est quand même plus satisfaisant qu'une retouche d'image à la main...
Alors sur le plan de l'utilisation, il est clair que je n'utilise jamais le 10mm. Je me borne entre 14mm et 17mm. Je retravaille les photos sous DxoLab et malheureusement, Dxo n'a pas publié de module correctif pour cet objectif utilisé en FF. Alors dans le menu déformations, on peut appliquer un correctif manuel en choisissant un modèle "fisheye". De toutes façons, je trouve que les modules automatiques vont souvent trop loin et redresser les lignes à tout prix et à 100% ne donne pas forcément les meilleurs photos, à chacun de se faire une idée et de tester, mais dans la pratique, je passe toujours plus de temps à dématricer une photo faite au fisheye.
Bref, je ne peux pas me passer d'un fisheye, j'aurai toujours l'impression qu'il me manque une dimension photographique. C'est comme la photo macro, c'est un plaisir particulier. Laissez vous tenter, découvrez ce que l'on peut faire avec ce truc. C'est bien là l'intérêt du Tokina, on le trouve à pas cher en occasion et il ne prend que peu de place et peu de poids, alors pourquoi s'en priver ?
Ma conclusion
Pour conclure, je ne sais pas si je vous ai convaincu, ni de l'intérêt du fisheye et en particulier de celui-ci, pourtant, j'en suis un farouche partisan ! Ce Tokina AT-X 107 DX AF Fish-Eye 10-17 mm f/3.5-4.5 est assez seul sur son créneau. Croyez moi, j'ai testé les vieux Canon et Sigma 15mm f/2.8 fisheye, et bien au final, ils n'étaient pas vraiment meilleurs optiquement et leur autofocus était bien moins performant que celui du Tokina (en particlier sur l'accroche). Seul le Canon 8-15mm f/4 L USM (test à venir) est réellement meilleur (c'est pourquoi il a remplacé le Tokina dans mon sac maintenant ), mais même d'occasion, on ne le trouve que fort rarement en dessous de 700€. C'est plus du double du Tokina ! Il s'agit donc d'un autre investissement !
Quelques photos prises avec le TOKINA AT-X 107 DX AF Fish-Eye 10-17 mm f/3.5-4.5 et post-traitées.
pour résumer...
le Tokina AT-X 107 DX AF Fish-Eye 10-17 mm f/3.5-4.5
Ce que j'ai adoré
- le champ de vision - les possibilités photographiques inédites
Ce qui est bien
- le prix - l'encombrement - l'accroche de l'autofocus
|
Ce que j'ai détesté
- rien
Ce qui pourrait être mieux
- l'homgénéité de l'image produite - le piqué global
|
Retrouvez les tests complets des autres sites sur cet objectif :
Le Tokina AT-X 107 DX AF Fish-Eye 10-17 mm f/3.5-4.5 :
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