En cet été indien 2018, c'est par une journée magnifique de fin octobre que nous avons fait un arrêt à Rocamadour. Nous ne sommes pas en pèlerinage, mais toujours avides de nouveaux paysages, de patrimoine et de belles photos à réaliser. Je ne ferai pas ici un guide de voyage, juste un partage de quelques clichés.

D'un point de vue pratique, nous avons laissé la voiture au parking du château (donc au dessus de la ville) et fait une boucle dans Rocamadour. Nous avons également choisi de ne pas aller jusqu'à l'Hospitalet afin de raccourcir un peu la visite. Du parking du château, on longe la route qui va à l'Hospitalet jusqu'au rocher du photographe qui porte bien son nom. Là il faut prendre la descente à droite. Attention au moment où l'on rencontre deux ou trois maisons, il y a une petite descente sur la gauche qui vous amène à la porte d'entrée de la ville médiévale, celle qui était empruntée par les pélerins, la Porte Figuier.

En passant la porte, on emprunte la rue principale. Avec le ciel bleu, c'est magnifique. L'avantage de la Toussaint, c'est le peu de monde présent. On n'ose pas imaginer la foule du mois d'août ! Bien entendu, comme tout lieu hautement touristique, c'est très commerçant.

Chemin faisant, nous parvenons à l'autre extrémité de la ville, protégée aussi par une porte, la porte du Haut Castalou. Il est alors temps de monter vers la partie religieuse du site, le sanctuaire. Nous empruntons le grand escalier et ses 200 marches. Il existe des ascenseurs (payants).

La montée est l'occasion de prendre conscience de l'ampleur des travaux de terrassement et de construction qui furent nécessaires à l'aménagement du lieu.

Et c'est l'entrée dans le sanctuaire. C'est une enceinte fortifiée, marquant d'une porte la séparation entre l'espace régulier et l'espace séculier de la cité.

En fait, le sanctuaire est une vaste église aménagée contre la falaise avec de nombreuses chapelles ayant chacune son nom et sa fonction. Notons une étonnante chapelle de l'Ovalie...

Dans les chapelles les plus importantes, le jeu de lumière et l'imbrication entre rocher et maçonnerie donnent des clichés que l'on ne fait pas ailleurs. Cela donne également une idée de l'impression que cela pouvait avoir sur les pèlerins au moyen-âge (même si les lieux ont été modifiés depuis).

Il est alors temps de traverser le tunnel pour ressortir de la ville. Nous empruntons le chemin de croix qui nous remonte jusqu'au parking du château.

Comme nous n'avions pas beaucoup de temps, nous n'avons pas parcouru les remparts du château, mais le point de vue y est certainement grandiose ! Pour résumer, c'est un lieu magnifique comme notre pays en recèle tant. C'est unique et donc incontournable quand on ne passe pas loin...